Samedi 2 avril 2011, le départ est fixé à huit heures sonnantes, direction le pays basque du coté espagnol et plus précisément le village de LEKEITIO.

Une fois encore nous avons eu recours au site booking.com pour trouver un hôtel ce qui fut fait très rapidement et nous détaillerons cela un peu plus loin.

Le soleil est déjà au rendez vous-même si le fond de l’air est encore frais, il est vrai qu’il n’est que six heures au soleil.

Moins de 45 mn plus tard, on fait notre pause traditionnelle à l’aire de Cestas où nous dégustons nos croissants, pains aux raisins et expresso. On ne s’attarde pas trop car ça roulé déjà pas mal en direction d’Arcachon et l’Espagne (beaucoup de longues files de camions…).

Effectivement, l’autoroute est chargée, tout le monde veut profiter de la merveilleuse journée qui s’annonce et nos amis routiers tracent la route aussi… Que de longues files de camions que nous remontons rapidement. Comme toujours sur cette route, il faut être vigilant pour les radars fixes et éventuellement les mobiles ! Pour une fois nous n’aurons droit qu’aux radars fixes…

Une petite halte sur l’aire de Bayonne pour faire le plein un petit café, profiter du soleil qui maintenant tape bien et direction Irun, la frontière.

Malheureusement, pas mal de travaux encore sur le tronçon entre Bayonne et Irun, vraiment à moto ce n’est pas très sympa mais les kilomètres sont vite avalés. La frontière passé, on fait une petite halte après un péage. D’ailleurs les péages ne manquent pas en si peu de kilomètres. Et, si en France, le FFMC a réussi à négocier des ½ tarifs pour les motos, ce n’est pas le cas en Espagne où on paye plein pot ! Allez, on change de carte routière dans le bagster car eh oui, nous n’avons pas encore un GPS sur la CBF !

Sortie n°13, direction Deba et là le bonheur commence on rejoint la corniche qui longe l’atlantique et la route va être bien plus agréable jusqu’à notre destination.

Première surprise, ce doit être aussi la sortie hebdomadaire des motards espagnols car nous en croisons des quantités impressionnantes. Il faut dire que la route se prête admirablement bien à la balade à deux roues. S’il y a des amateurs pour mettre sur l’angle, il faut vraiment vous payer un petit week end dans cette région, c’est le Paradis !

Franchement, le paysage est à couper le souffle, route très sympa, revêtement parfait mais quand vous apercevez un panneau qui indique « virage » attention il va vraiment y avoir un bon virage alors quand vous apercevez « virage dangereux », il est vraiment dangereux.

Nous traversons de bien jolis villages, très animés à cette heure de la journée (12h) : Ondarroa,

Enfin, nous découvrons Lekeitio et nous devons avouer qu’en pénétrant dans le village nous ne sommes pas du tout ébahis bien au contraire…

Mais, lorsque nous tournons sur le quai du port, là c’est vraiment autre chose, quelle spectacle ! On aperçoit d’ailleurs pas mal de motos garées alors nous faisons pareil… Nous posons la mimille. En descendant de moto on ne se demande plus les raisons pour lesquelles tant de motards sont là, nous sommes juste en face d’un bar restaurant « les bikers » qui d’ailleurs est plein et il nous faudra trouver autre chose pour déjeuner. Peu importe, le port est truffé de petits cafés tous plus sympa les uns que les autres. Nous trouvons une place bien agréable au bar Obarki, juste sur le port face à la mer, le pied !

Menus simples mais efficaces, platos combinados, poisson évidemment. Pour nous ce sera bakalao et chipirons. Les deux plats sont plus que bien garnis et vraiment d’excellente qualité. Un repas accompagné d’aqua con gas et deux americano, le tout pour 16€, oui, vous avez bien lu 16€ ! Pourquoi se priver ?

Après ce bon moment, une petite balade sur le port. Visite de l’église qui regorge de décors somptueux à l’intérieur et on reprend la mimille, direction l’hôtel pour poser tout notre barda.

Et là, un hôtel, on ne vous raconte pas… Si, si, nous allons vous raconter. En fait, c’est une très très grande maison avec une énorme terrasse qui donne sur la mer (environ à 20m) face à une île qui est accessible à marée basse. Un seul mot, le rêve !

Un cadre somptueux, un personnel super accueillant, une chambre royale avec balnéo, tout pour plaire.

Nous profitons un moment du cadre et nous décidons d’aller découvrir les environs, nous prenons donc la direction de Gernika- Lumo, nous n’allons quand même pas rater le village qui a inspiré la célèbre toile de Picasso.

24 km de montagne, des virages qui s’enchaînent, des vues fantastiques et nous voilà à Gernika. Nous ne connaissons pas du tout et n’avons même pas pris soin avant de partir de voir sur la toile ce qui était intéressant à visiter sur place. Par un incroyable hasard, on gare la moto juste à coté d’un très joli bâtiment.

Notre espagnol est quasi inexistant mais notre basque est encore pire alors tant pis pour les indications, nous pénétrons dans ce lieu où une personne fort aimable nous accueille et par chance parle un petit peu français juste de quoi nous signaler que nous pénétrons dans le parlement de Biscaye ! Toutes nos excuses pour les basques qui pourraient lire ce compte-rendu tant notre ignorance sur l’histoire de cette région est grande…

Nous flânons ensuite dans ce grand village et retour pour Lekeitio où il est l’heure de déguster une petite sangria avec quelques tapas. Le temps s’écoule tranquillement, les tapas se succèdent, la nuit tombe lentement, l’ambiance est agréable ! Petite balade digestive, une glace pour finir cette journée et direction l’hôtel.

Dimanche matin, 8h, désagréable surprise ! Il pleuttttttttttttttttttttttttttttt

Nous profitons quand même d’un petit déjeuner à l’hôtel avec les gâteaux maison et du vrai jus d’oranges. A 11h30, nous profitons d’une légère accalmie pour prendre le chemin du retour mais la pluie nous rattrape rapidement et nous n’avons malheureusement pas le loisir d’admirer une nouvelle fois les fabuleux paysages tout le long de cette corniche.

Nous abandonnons l’idée de continuer par la petite route jusqu’à Saint Sébastien ainsi que de faire quelques courses au col d’Ibardin pour enquiller directement sur l’autoroute où la pluie ne nous épargne pas.

Nous avons la chance d’être bien équipés donc pas de soucis particuliers si ce n’est que le jour où les conducteurs de 4 roues comprendront que se rabattre loin devant nous éviterait que nous prenions toute la flotte dans la g……….. ce sera un grand jour.

Nous avons d’ores et déjà retenu dans un autre hôtel de Lekeitio pour le week end de l’ascension. Nous espérons que le temps sera plus clément et que nous pourrons en profiter pour découvrir cette merveilleuse région.

BONNE ROUTE